Cher être humain, toi qui a une conscience aigüe de ta condition de parasite, toi qui tue lentement ton environnement pour ton petit confort, toi qui a honte de prendre ta voiture pour aller faire tes courses (et je ne parle même pas d’utiliser un sac plastique, malheureux !), toi qui a peur du jour pas si lointain où Mère Nature te fera payer tes fautes en reprenant ta misérable vie, c’est à toi que je m’adresse.
Allons,
revenons quelques instants sur Terre, si j’ose dire, et regardons un peu ce qui
cloche dans le procès que l’Homme fait à l’Homme.
Pour
commencer, les alarmistes ont tendance à grossir le trait, parce que pour un
média le sensationnel est plus vendeur, et que dans la masse des experts les
plus alarmistes sont assurés de devenir les plus médiatiques. Une course au
catastrophisme s’est donc engagée depuis des années, et elle s’auto-entretient : plus on fait
croire que la situation est grave et plus le sujet passionne. Plus le sujet
passionne et plus le public est réceptif au discours alarmiste. Et ainsi de
suite, jusqu’à la situation de délire écologique que nous vivons désormais.
Mais il ne faudrait surtout pas en rire, lorsque nous en sommes au point où les
exaltés font la pluie et le beau temps au niveau mondial, comme le GIEC, qui rougit à peine en
reconnaissant avoir falsifié et manipulé des résultats d’études : on a
alors entendu dire en guise d’excuses que la fin justifiait les moyens…
Beaucoup veulent en finir définitivement avec le débat scientifique
contradictoire sur le réchauffement de la planète pour enfin avoir les mains
libres sur le champ politique.
Ensuite
il est ridicule de blâmer le capitalisme et le marché libre. De fait, ni l’un
ni l’autre n’ont de volonté propre. D’ailleurs le marché libre n’est pas une
réunion d’industriels sans foi ni loi qui complotent pour faire toujours plus
de profits. Le marché libre a autant d’acteurs que d’êtres humains, et les
conséquences de notre capitalisme industriel et financier ne sont que les
conséquences de la volonté ajoutée d’une partie plus ou moins grande des
consommateurs. Les écologistes sont bien plus inspirés lorsqu’ils éduquent à la
consommation responsable, car la consommation responsable est un projet
réaliste, pour peu qu’on n’en attende pas une révolution du jour au lendemain.
Cependant si une majorité de la population s’accorde sur le besoin de
protection environnementale, le marché y répondra, comme il le fait déjà de
manière croissante : sacs réutilisables, aliments bio, voitures propres,
tourisme vert, etc. N’oublions pas que le respect des droits de propriété est la meilleure garantie
contre la pollution. Si
les lois étaient telles que les pollueurs devaient réellement payer pour leurs
actes, ils se soucieraient bien plus d’écologie !